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La santé publique du Québec donne le feu vert au gouvernement pour accélérer la levée des mesures sanitaires liées à la crise de la COVID-19.
Le docteur Alain Vadeboncoeur a donné son opinion sur le sujet à l’animateur et journaliste Michel Bherer mercredi au bulletin Le Fil 22h sur Noovo Info.
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Docteur Vadeboncoeur estime que l’approche du gouvernement du Québec est prudente dans ce cas-ci puisqu’il sera toujours possible «de reculer».
Il est aussi d’avis que les projections de l’Institut national de santé publique du Québec sont «quand même assez raisonnable».
«Il va y avoir un effet , mais ce ne sera pas l’apocalypse. La question à se poser c’est : est-ce un risque acceptable ?»
La levée de l’obligation du port du masque et l’allègement de certaines mesures visant à combattre la propagation de la COVID-19 sont un soulagement pour certaines personnes, mais soulèvent aussi des craintes chez d’autres, notamment les personnes immunosupprimées, donc plus fragiles.
Le Dr Alain Vadeboncoeur craint une certaine «intolérance» envers les gens qui voudront continuer de porter le masque dans certaines situations.
«Il va falloir faire bien attention. Si on se met à insulter les gens qui portent des masques parce que nous ne sommes plus en pandémie alors qu’on l’est encore, tout cela serait triste.»
Dr Vadeboncoeur croit finalement que l’abandon du masque obligatoire est un signe que «nous sommes prêts à assumer une vie sans masque», du moins il l’espère, et à «assumer le risque qui vient avec le retrait du masque, parce qu’il y aura des effets».
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Le gouvernement du Québec mettra notamment fin au masque obligatoire au plus tard à la mi-avril dans les lieux publics, sauf pour le transport en commun, avec un préavis de 10 jours.
Dans le cas des transports en commun, la mesure sera levée au plus tôt au mois de mai.
Le gouvernement Legault opte aussi pour devancer l’allègement des mesures au 12 mars avec, entre autres, un retour à 100% de la capacité dans les lieux publics, les restaurants, les bars, tavernes et casinos.