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«Ils ne sont pas là pour manifester, ils sont là pour leur pouvoir de nuisance», a lancé le collaborateur Luc Ferrandez, vendredi.
Les manifestations se poursuivent ce weekend au centre-ville d’Ottawa, et ce, au grand dam des citoyens de la capitale canadienne.
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En entrevue sur les ondes de Noovo Info, l’analyste politique Luc Ferrandez estime que ces manifestants, qui s’amènent en relève, occupent présentement les rues principales pour les mauvaises raisons.
Voyez l’entrevue dans la vidéo ci-dessus.
«Ottawa a confondu la foule bonne enfant, qui est venue manifester samedi dans la joie avec ceux qui sont restés par la suite, a lancé notre collaborateur, vendredi. Ils ne sont pas là pour manifester, ils sont là pour leur pouvoir de nuisance.»
Ferrandez a d’ailleurs qualifié ce qui se déroule à Ottawa de «manifestation pour faire peur». Aux yeux de l’analyste, la reprise des manifestations est un grand manque de «considération sur les effets de la population».
Le service de police d'Ottawa (SPO) s'attend à ce que d'autres protestataires viennent prendre la relève en fin de semaine avec l'arrivée de quelque 400 camions et 2000 manifestants à pied.
«Ils sont peu nombreux. En fait, c’est leur camion qui prend de la place, a expliqué M. Ferrandez. Ce qui fait la force des manifestants à Ottawa, c’est qu’ils sont en camion. Un énorme engin qui pollue énormément, qui klaxonne fort, il y en a même qui ont installé des klaxons de train sur leur camion.
Le maire de Québec, Bruno Marchand, avait assuré qu’il souhaitait garder les camions à distance du Carnaval de Québec afin de permettre aux citoyens de profiter des festivités.
«Le droit de manifester, tu ne peux pas le contraindre, mais tu n’es pas obligé d’accepter le droit de manifester en camion.»
Malgré la bonne attitude de la majorité des manifestants, qui ont fait valoir leur point de manière pacifique lors des derniers jours à Ottawa, Ferrandez salue la décision de GoFundMe, qui a décidé de rediriger les 10 millions $ amassés par les manifestants vers des organismes de bienfaisance.
«GoFundMe est une entreprise qui finance énormément de causes. Elle ne peut pas salir sa réputation avec une cause comme celle-là où beaucoup de gestes illégaux sont commis et où la pression qui est mise ce n’est pas une pression pour se prononcer, c’est une manifestation de nuisance.»