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La Ville de Montréal souhaite construire 200 logements abordables sur le site de l’hippodrome. Mais s’agit-il d’un bon endroit pour un tel projet?
L’hippodrome de Montréal, qui accueillait autrefois des courses de chevaux, est fermé depuis 13 ans. La Ville de Montréal propose un projet de logement abordable sur le site.
La première phase du projet, qui s’intitule Namur-Hippodrome devrait comporter 200 logements abordables. Ce nombre semble suffisant dans le contexte isolé de ce projet, mais il reste insuffisant pour combler les besoins de la métropole, selon l’analyste en politique municipale et ancienne cheffe de Vrai changement Montréal, Justine McIntyre.
«Ce qui est un peu étonnant avec cette annonce, c’est que le projet est à 100% des logements abordables pour ce premier projet dans l’hippodrome», a soutenu Mme McIntyre en entrevue avec l’animatrice Sabrina Rivet au bulletin Noovo le Fil 17.
L’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) avait d’ailleurs recommandé de favoriser l’accès au logement abordable au-delà de la règlementation de la Ville.
Le secteur de l’hippodrome est particulièrement occupé. Il se trouve à la croisée de l’autoroute métropolitaine, de l’échangeur Décarie et de l’autoroute 15. L’emplacement de ce projet pourrait poser problème, selon l’analyste.
«C’est malcommode comme secteur, c’est clair. Il y a énormément de nuisances. Dans le rapport de l’OCPM, on parle même d’un environnement qui est hostile», a rapporté Mme McIntyre. De plus, les nombreuses routes situées près du site peuvent causer de la pollution visuelle et sonore.
D’un autre côté, la Ville de Montréal se doit d’utiliser les terrains qui sont à sa disposition. «Je pense qu’il faut être opportuniste dans ce cas-là», a estimé l’analyste.
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