Début du contenu principal.
À VOIR | «Ça envoie une drôle de perception, relève un expert. À Trois-Rivières, on est dans une mauvaise séquence.»
Mardi soir, des conseillers municipaux ont tenté sans succès de déloger le maire par intérim Daniel Cournoyer.
Cette manœuvre a illustré la division présente au conseil municipal, alors que six élus ont voté pour la proposition pour démettre M. Cournoyer de ses fonctions et six autres contre.
Le professeur adjoint en communication publique et politique à l'École nationale d'administration publique (ENAP) Philippe Dubois est revenu sur cette situation lors du bulletin Noovo Le Fil Mauricie, animé par Jean-Simon Bui.
Voyez l’entrevue dans la vidéo liée à l’article.
«Ça envoie une drôle de perception, relève M. Dubois. Le côté public du travail de conseiller municipal ou de maire est le conseil municipal, où on a un aperçu des relations et des dossiers. À Trois-Rivières, on est dans une mauvaise séquence.»
Le professeur adjoint à l’ENAP poursuit en indiquant que les signaux envoyés aux citoyens en provenance du conseil de ville suggèrent de la bisbille et une mauvaise ambiance. «On se pose des questions à savoir si le conseil peut fonctionner dans l’état où il est actuellement», indique-t-il.
Toute cette situation pourrait même entraîner une baisse de confiance en l’appareil municipal, suggère M. Dubois. Mais si ce genre d’événements peut laisser présager un certain amateurisme au sein des différents paliers municipaux, il importe de préciser qu’il ne s’agit que d’incidents isolés, insiste-t-il.
«C’est le propre même de la démocratie, où il y a des débats qui prennent parfois différentes tournures», résume M. Dubois.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo.
Pour les nouvelles récentes sur la région de la Mauricie, consultez le Noovo.Info.