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La vague rouge que certains attendaient aux élections de mi-mandat aux États-Unis ne s'est finalement pas concrétisée.
La vague rouge que certains attendaient aux élections de mi-mandat aux États-Unis ne s'est finalement pas concrétisée.
Les démocrates ont évité une défaite écrasante, mais ils sont tout de même loin d'être heureux des résultats.
Même son de cloche du côté des républicains, qui s’attendaient à faire des gains considérables.
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«On s’attendait à une vague républicaine. Il y a eu des gains chez les républicains, mais rien d’extraordinaire. Ce n’est pas un bilan qui était souhaité par le camp républicain. Avec les conditions économiques, l’inflation, les inquiétudes des Américains, le mi-mandat de Joe Biden, on se disait que ce serait facile d’aller chercher des gains», a relevé l’analyste en politique américaine Valérie Beaudoin au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron.
Pour Valérie Beaudoin, c’est en Pennsylvanie qu’est survenue l’une des surprises de la soirée, alors que le candidat républicain Mehmet «Dr» Oz a été défait rapidement par le démocrate John Fetterman. Initialement, les observateurs pensaient que cette course s’étirerait plus longtemps.
Le thème de la fraude électorale a beaucoup circulé lors de cette campagne. En Arizona, la candidate républicaine Kari Lake avait affirmé qu’elle n’accepterait le résultat des élections que si elle gagnait. À l’heure d’écrire ces lignes, la course demeure serrée.
Questionnée à propos du rôle de Donald Trump dans ces élections, Valérie Beaudoin a souligné l’ambivalence de l’ex-président américain. «À mon avis [s’il y a une déroute républicaine], il va dire que ce n’est pas de sa faute et s’il y a des gains, il va dire que c’est grâce à lui», a-t-elle estimé.
Selon l’analyste, Trump pourrait ressentir de l’inquiétude face à l’ascension du gouverneur de la Floride, Ron DeSantis. «Je crois que c’est une menace à long terme pour Trump. S’il ne se présente pas dans la course républicaine dans deux ans, ce sera dans quatre ans pour les prochaines élections présidentielles», a-t-elle souligné.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo.