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Le Dr Vadeboncoeur est d’avis que la distribution des tests rapides à l’aube du temps des Fêtes a eu des impacts positifs.
Le variant Omicron continue de faire des siennes en pleine période des Fêtes au Québec et selon le Dr Alain Vadeboncoeur, il y a beaucoup plus de cas d’infection non répertoriés dans la province.
En entrevue au Fil 17 h, notre collaborateur a mentionné que la situation en ce qui concerne la propagation du virus est sous-évaluée, notamment parce que les autorités ne comptabilisent pas les résultats des nouveaux tests rapides.
« Depuis le début, on sait que l’on sous-estime beaucoup les cas […] Présentement on est à environ 25 % de taux d’infection avec les tests PCR, c’est clair qu’on en manque beaucoup. Il y a également eu une saturation de la capacité à tester et il y a des gens qui ont des résultats positifs avec des tests rapides qui n’ont peut-être pas passé de test PCR », a souligné l’urgentologue de profession.
Pour tous les détails de l’entrevue avec notre collaborateur, visionnez le reportage ci-dessus.
Le Dr Vadeboncoeur est d’avis que la distribution de ces tests rapides à l’aube du temps des Fêtes a eu des impacts positifs sur le nombre d’éclosions de COVID-19. « À la suite d’un petit sondage où j’ai eu environ 1000 réponses sur Twitter, au moins 125 personnes ont mentionné qu’ils avaient eu un résultat de dépistage positif, dont le tiers était asymptomatique », a révélé Alain Vadeboncoeur. « C’est à petite échelle, mais ça démontre qu’on a évité de la contagion ».
Le Dr Vadeboncoeur a rappelé l’importance de s’isoler en cas d’infection, mais de ne pas hésiter à aller consulter si des complications liées au virus venaient à survenir. « Si on ne feel vraiment vraiment pas, surtout si on est essoufflé en particulier au repos […] c’est le temps de consulter ».
En Ontario, le gouvernement a demandé à sa population d’aller chercher une troisième dose de vaccin contre la COVID-19, même ceux qui avaient déjà été infectés par le virus. Le gouvernement Ford espère ainsi créer une « super immunité ».
Le Dr Vadeboncoeur mentionne que la capacité à vacciner détermine en quelque sorte la stratégie adoptée par les autorités du Québec. « La capacité de vaccination est quand même limitée, et là il faut vacciner les groupes risquant des hospitalisations qui sont les plus vieux », a soutenu l’expert. « On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a ».
Questionné à savoir s’il croyait que la présente vague d’infection allait se résorber au mois de janvier ou février, le spécialiste avertit qu’il n’y a pas de devin et ajoute qu’il y a très peu d’endroits dans le monde où les cas n’augmentent pas.