Début du contenu principal.
«C’est gênant, c'est ardu d'en parler.»
Le contre-interrogatoire de la victime alléguée dans le cadre du procès des cinq ex-joueurs d'Équipe Canada junior se poursuivait jeudi à London, en Ontario.
«Des moments très difficiles» à vivre pour la plaignante, a rappelé Nicole Gibeault, juge à la retraite et collaboratrice judiciaire de Noovo Info.
En entrevue avec Noovo Info, Mme Gibeault a expliqué que les contre-interrogatoires ne sont jamais faciles, mais a souligné qu’ils sont nettement plus difficiles dans des cas d’agressions.
«C’est gênant, c'est ardu d'en parler», a-t-elle indiqué, ajoutant que dans ce cas précis, la victime alléguée devra subir cinq contre-interrogatoires par les avocats des cinq joueurs accusés.
«C'est très difficile, mais elle était au courant», a-t-elle rappelé.
Elle a toutefois noté qu’une victime alléguée a beau avoir été très bien préparée, personne n’est réellement prêt à vivre de telles journées.
À voir dans la vidéo.