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«On est tombé sur la défensive et ça a donné des explications qui étaient peut-être un peu boiteuses.»
Bien qu’il puisse s’agir d’un geste d’ouverture envers les joueurs provenant de l’extérieur du Québec, l’absence totale de français sur les t-shirts et les chandails à capuchon des joueurs des Voltigeurs de Drummondville est «un manque de jugement» de la part de l’organisation, a soutenu Mikaël Lalancette sur nos ondes.
Journaliste couvrant la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) depuis plusieurs années, notre collaborateur affirme avoir remarqué que l’anglais a la cote dans le monde du hockey et qu’il est utilisé couramment dans la province.
Selon M. Lalancette, cet événement rappelle aux équipes du circuit qu’elles ont «un devoir moral de protéger le français» au Québec.
Le collaborateur sportif a également critiqué la réaction et le «manque de tact» de la LHJMQ à la suite des plaintes du chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon.
«Ça n’aurait pas été compliqué d’admettre cette erreur rapidement», a-t-il ajouté.
Aux yeux du journaliste sportif, cet incident aurait été l’occasion parfaite pour la LHJMQ de rappeler qu’elle protège le français, qu’elle pour la Ligue canadienne de hockey à investir et à produire du contenu francophone, mais cela n’a pas été fait.
«On est tombé sur la défensive et ça a donné des explications qui étaient peut-être un peu boiteuses», a avancé M. Lalancette.
Alors que le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, a indiqué qu’il demandera à l’Office québécois de la langue française de mener une enquête sur l’histoire des Voltigeurs, Mikaël Lalancette estime que cette enquête sera de courte durée.
«On va constater que la loi 101 est respectée dans la LHJMQ», a-t-il soutenu.
M. Lalancette a rappelé que les t-shirts et les chandails à capuchon ont été confectionnés uniquement pour les joueurs et non pour les partisans, alors que la formation du Centre-du-Québec aspire au trophée Gilles-Courteau, remis aux champions des séries éliminatoires de la LHJMQ.
Mais on aperçoit seulement les mots «2024 Gilles-Courteau Trophy Playoffs» imprimés sur les chandails.
«C’est le trophée Gilles-Courteau au Québec. C’est un manque de jugement de ne pas avoir cette sensibilité», a réitéré M. Lalancette.
À voir dans la vidéo.