Début du contenu principal.
Pourquoi le PLQ a «autant de misère»?
Malgré des promesses électorales alléchantes, notamment celle de promettre un médecin de famille à tous les Québécois, le Parti libéral du Québec (PLQ) traîne dans cette course pour la gouvernance de la province.
Selon notre nouveau collaborateur et ancien député libéral, Sébastien Proulx, le PLQ souffre de sa restructuration.
«C’est normal après une défaite, celle de 2018, qu’il y ait une refondation, une certaine reconstruction, des remises en question», a expliqué l’analyste politique en entrevue avec l’animatrice Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Le Fil 17.
DOSSIER | Élections Québec 2022
Rappelons également que la cheffe libérale, Dominique Anglade, a été nommée alors que la course à la chefferie a été bousculée par le contexte pandémique.
Néanmoins, Mme Anglade fait preuve de caractère dans cette campagne électorale, selon M. Proulx.
«J’ai l’impression de voir quelqu’un qui est résiliente, une femme qui est déterminée, et je pense que c’est un trait de caractère que les électeurs vont lui reconnaître au cours des prochaines semaines», a-t-il ajouté.
Québec, une deuxième métropole?
De son côté, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, était de passage à Québec. Il a profité de l’occasion pour s’engager à ce que la capitale provinciale devienne la «deuxième métropole» du Québec après Montréal.
Cette idée n’est pas la meilleure du chef caquiste, selon notre collaborateur, qui demeure dans la région.
«Penser que pour développer l’économie locale, enrichir notre communauté […] on a besoin de devenir la deuxième métropole, je ne pense pas que c’est nécessaire», a estimé M. Proulx.
L’analyste ajoute que les comparaisons entre Montréal et Québec ne sont pas nécessaires.
«Montréal et Québec, ce n’est pas la même chose. On peut être complémentaire. On a des attraits qui sont différents», a-t-il soutenu.
Voyez l'entrevue intégrale dans la vidéo.