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«La source de responsabilité peut être multiple.»
Le nouvel incendie mortel survenu dans le Vieux-Montréal dans la nuit de jeudi à vendredi serait d’origine criminelle, mais tant de questions ne trouvaient encore aucune réponse au lendemain du tragique événement, le deuxième du genre à survenir dans un immeuble appartenant à un homme du nom d’Emile Benamor dans le secteur.
De qui sont réellement victimes cette mère et sa fillette de 7 ans, originaires de France, dont les corps ont été extirpés des décombres plusieurs heures après le début de l’incendie vendredi?
Voilà une question à laquelle «il est difficile de répondre, parce que la source de responsabilité peut être multiple», a commenté Me Manuel St-Aubin, avocat en droit civil, commercial et immobilier, en entrevue avec la cheffe d’antenne Marie-Claude Paradis-Desfossés au Noovo Info 22.
Mais voilà, l’état des chambres d’une auberge abritée par le bâtiment d’Emile Benamor a été remis en question, quoique le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), vendredi après-midi lors d’une mise à jour de la situation, que l’immeuble était jugé sécuritaire après une mise en demeure des autorités en raison de l’absence d’un système d’alarme et d’avertisseurs de fumée.
«On a ici un enjeu criminel ici, avec un suspect qui aurait allumé un feu», a expliqué Me St-Aubin. «Ça, ça peut être une source de responsabilité. Il peut y avoir des non-conformités, il peut y avoir des rénovations, par exemple, qui n'ont pas été faites de façon conforme...»
Pour Me St-Aubin, il est trop tôt pour déterminer à qui revient l’imputabilité de la tragédie. «C'est un peu trop tôt pour déterminer qui est responsable à ce stade ci, d’un point de vue juridique», insiste l’avocat.
Voyez l’entretien dans la vidéo.