D’après de récentes analyses du créateur de l’agrégateur de sondages QC125, Philippe J. Fournier, il ne serait pas impossible de voir la Coalition avenir Québec (CAQ) se retrouver sans siège à l’Assemblée nationale au lendemain des prochaines élections provinciales, prévues en 2026.
Le collaborateur de Noovo Info note que le parti de François Legault est aux prises avec une inquiétante dégringolade depuis plusieurs mois. «J’ai calculé une mise à jour de la projection et si une élection avait lieu, le scénario le plus probable serait d’aucun siège pour la CAQ. Il n’y a plus de sièges caquistes sécures dans la province», décrit l’analyste.
M. Fournier mentionne toutefois qu’il n’est pas impossible pour la CAQ de revenir de l’arrière, mais que si la volte-face se produit, il ne risque pas d’être spectaculaire. «D’un point de vue purement historique […] depuis qu’on regarde les sondages au Québec, on n’a jamais vu un parti installé au pouvoir depuis deux mandats remonter une pente aussi abrupte. La prochaine année sera particulièrement intéressante», expose-t-il.
Si au moment d’écrire ces lignes le Parti québécois (PQ) fait figure de grand favori à un an des prochaines élections, Philippe J. Fournier s’abstient de les désigner comme grands gagnants. L’analyste rappelle que les conservateurs de Pierre Poilievre étaient favoris avant le dernier scrutin fédéral, mais qu’ils ont fini par baisser pavillon devant les libéraux de Mark Carney.
«M. Poilievre, il y a un an, semblait invincible. Il y a une leçon pour les péquistes dans tout ça», souligne-t-il. À l'heure actuelle, M. Fournier projette néamoins le PQ, fort de trois élections partielles remportées de suite, en territoire majoritaire pour le prochain scrutin.
Voyez l’analyse intégrale de Philippe J. Fournier dans la vidéo liée à l’article.