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Après deux ans d'absence en raison de la pandémie, le marathon de Montréal est finalement de retour au grand plaisir des amateurs de course à pied! Les organisateurs de l'événement voudront sans doute éviter le cafouillage survenu lors de la dernière édition en 2019.
L'animatrice du bulletin Noovo Le Fil 17, Marie-Christine Bergeron, en a discuté avec notre collaborateur et grand coureur, Yves Boisvert.
Selon Yves Boisvert, le marathon de Montréal est unique en raison de son utilisation du pont Jacques-Cartier. «Il y a 10 000 ou 15 000 personnes, selon les années, qui se mettent à courir en même temps sur le pont. Tu le sens vibrer! Comme n'importe quel autre marathon, le plaisir est aussi de s'approprier la ville!», lance M. Boisvert.
Voyez le segment d'Yves Boisvert :
Yves Boisvert le concède : la dernière édition du marathon de Montréal a été un fiasco. «Ça a démarré avec 50 minutes de retard, il manquait des bénévoles, il y a quelqu'un qui est mort... Une enquête du coroner a montré que les services médicaux n'étaient pas à la hauteur. Mais là, on fait table rase de tout ça», explique-t-il.
La Ville de Montréal a en effet opté pour changer d'organisateur et a déclenché un appel d'offre, qui a été remporté par les organisateurs du Grand prix cycliste de Québec et de Montréal.
Malgré tout l'attrait du marathon de Montréal, aucun record ne devrait être battu au cours de la fin de semaine. «Montréal n'est pas une ville plate, dans tous les sens du terme! Si tu pars du pont, tu descends. À un moment donné, tu vas devoir monter la côte Berri», souligne Yves Boisvert.