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«On n’est plus à l’ère de la distribution de porte à porte»
La Ville de Montréal a tranché. À compter de mai 2023, le fameux Publisac ne sera distribué qu'aux Montréalais qui le désirent.
L'objectif est de réduire au maximum la production de déchets.
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Cette décision est bien accueillie par plusieurs spécialistes, mais ne fait pas que des heureux.
«Plus on regarde ce dossier, plus on se rend compte qu'il y a différentes choses. Il y a un enjeu environnemental : le fait que ça produise 20 000 tonnes de déchets en papier, par année. Il y a également l’enjeu des journaux hebdomadaires qui sont distribués avec le Publisac. Ces journaux, est-ce qu’ils étaient en voie de disparition? Est-ce qu’ils doivent renouveler leur manière d’être consommé par les lecteurs?» explique Justine McIntyre, analyste en politique municipale et ancienne élue.
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«On n’est plus à l’ère de la distribution de porte à porte. Il va falloir trouver d’autres façons de faire. La Ville a dit, dans sa déclaration, qu’ils vont trouver des outils financiers pour les soutenir dans ces démarches», ajoute-elle.
Selon elle, ce n'est pas la fin de la publicité pour les épiceries. «Il y a des ressources et outils qui existent» notamment avec internet, rapporte-t-elle.
Voyez son entrevue de mardi au bulletin Noovo Info Le Fil 22 avec Michel Bherer.